Le shaft est-il l’élément le plus important d’un club ?

Posted on 11 Juin, 2012

Ceci est vrai pour quelques golfeurs mais pour la majorité d’entre eux le shaft est loin d’être aussi important pour la qualité du coup que la tête de club.

Voici un exemple qui a été illustré et prouvé dans le monde du golf par un nombre immense de golfeurs.

Au début des années 70 Ping a pris la tête de l’industrie du golf en introduisant ses cavity back Ping Eye, et le shaft installé en standard sur cette tête était un 125 grs flex X

Karsten Solheim utilisait ces shafts parce qu’il pensait que des shafts plus lourds et plus rigides aideraient les golfeurs à envoyer la balle plus droit. Des millions de série Ping Eye avec ces shafts X lourds furent vendus tout au long des années 70, et vous savez quoi ? Des millions de golfeurs préférèrent leurs nouveaux Ping à leurs clubs précédents

Pourquoi ? Parce que Ping Eye des débuts étaient les tout premiers fers avec une cavité arrière et des lofts plus bas que ceux qui étaient la norme d’alors. Ceci avait pour conséquence que le moment d’inertie et Ping Eye était beaucoup plus élevé que sur aucun modèle de fers crée jusqu’alors. Ceci donna aux golfeurs une telle amélioration sur la performance sur leurs coups décentrés, comme sur la distance sur les coups centrés, par rapport aux clubs existants jusqu’alors, que ce grand saut en avant dans la performance des têtes oblitéra complètement les effets potentiellement négatifs pour les golfeurs d’utiliser un shaft trop lourd et trop rigide pour leur swing.

Bien sur nous savons aujourd’hui que jouer avec un shaft trop lourd et trop rigide peut enlever de la vitesse et de la régularité et donner une sensation à l’impact de manche de pioche mais ce qu’a démontré l’exemple de Ping en 1970 est une amélioration de la tête est assez importante pour permettre aux golfeurs une amélioration considérable de ses coups et que le shaft n’a pas besoin d’être réglé parfaitement pour que l’on réalise quand même une telle amélioration significative.

traduit et publié avec l’autorisation de Tom Wishon

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