S’il est un club auquel il faut accorder la plus grande attention, c’est bien le putter.
Mais un putter, même bien réglé, en statique, à l’adresse, ce qui est, très généralement, ce dont les golfeurs se contentent, est loin de suffire à l’optimisation du putting, et c’est la raison pour laquelle ce club est celui que l’on trouve le plus, oublié dans les garages, changements après changements, et pour la plus grande joie des marchands.
Le bon réglage en statique d’un putter, voire un peu balancé, et soupesé, est une condition certes nécessaire, mais tout à fait insuffisante.
En effet, bien au delà de ce réglage , il faut un putting optimisé dans tous ses paramètres, et de façon dynamique, comme tout autre club du sac. Cela permettra, la plupart du temps d’améliorer immédiatement son score dans des proportions très importantes.
Notre expérience, avec plus de 1500 golfeurs dont nous avons optimisés les putters, montre que, dans le bon putting, le putter à proprement parler, ne va compter que pour, disons, environ 15 %, le réglage du putter à l’adresse, pour la même chose, et l’optimisation du couple putting/putter, pour le reste c’est à dire autour des deux tiers du chemin à parcourir pour parvenir à l’optimum.
Comme on le sait, le putter est le club le plus utilisé au cours d’un parcours et , si le golfeur peut toujours espérer récupérer d’un drive raté avec une bonne approche, un put raté signifie toujours un coup en plus. Et combien de golfeurs ne voit-on pas qui maîtrisent bien, voir très bien, leurs bois et leurs fers et qui ont un putting désastreux ! Ces golfeurs, dont l’index est souvent des plus honorables, ne réalisent pas qu’ils pourraient passer aisément à un chiffre en se faisant assembler et régler par un clubfitter clumaker professionnel spécialisé, un putter sur mesure et, plus encore, en faisant en sorte que leur geste et leur putter soient harmonisés entre eux. A l’inverse, nous voyons des golfeurs dont le jeu aux bois et aux fers est très moyen, mais qui, néanmoins, ont un bon index grâce à un putting excellent.
Mais le putter présente un caractère très particulier par rapport à tous les autres clubs du sac : le bien moindre retour d’information, hormis le toucher, sur les coups que l’on joue avec lui. En effet, lorsque l’on joue un driver, un bois ou un fer, les informations transmises par la frappe, puis par la trajectoire et, enfin, par le roulement, sont innombrables et très nettes : sensations, hauteur du vol, direction initiale, direction finale, durée du vol, spin, etc… Au putting, rien de cela, ou presque. La balle va dans le trou : on est content et on se dit que l’on a bien putté, mais , en fait, on ne sait pas pourquoi elle y est allée. La balle ne va pas dans le trou : on n’est pas content, mais on ne sait pas plus, en général, pourquoi on l’a ratée. Et comment savoir, en effet, si sa frappe au putting est square, ouverte d’un degré, fermée de deux degrés, dans quelle direction va son chemin de swing, s’il est régulier, si le rythme qu’on lui imprime est constant, si l’angle d’attaque de la balle remonte, ou descend, et de combien de degrés, et si le shaft est incliné vers l’avant ou vers l’arrière, à l’impact ? Et comment corriger son swing au putting si on n’en connaît pas les caractéristiques ? Certes, un bon pro pourra enseigner les techniques de base, mais il lui sera impossible, de faire pratiquer les bonnes corrections, hormis les plus évidentes, s’il ne dispose pas du matériel et de la formation adéquate, lui permettant de décortiquer, pour ses élèves, les plus de 20 facteurs qui conduisent à un bon réglage du putter et du putting, avec leurs moyennes , et plus encore et leurs écarts par rapport aux moyenne, ce qui est encore plus important.
Ainsi, quels sont les golfeurs qui savent vraiment s’ils donnent du back spin (rotation vers l’arrière), ou du top spin (rotation vers l’avant) à la balle lors de l’impact, et pourquoi ? Or le contrôle du spin à l’impact est essentiel au contrôle du roulement et donc de la distance. Quant à l’équilibre de son putter, pourtant déterminant pour parvenir à un rythme régulier, et donc à un swing répétitif, ce qui est fondamental, comment s’assurer que c’est bien celui qui convient ? Le résultat: des golfeurs qui considèrent le putting comme une fatalité, si ce n’est comme une punition, et qui, après avoir acheté une demie douzaine de putters, voir plus, avec l’effet bien connu, et fréquent, de la lune de miel, d’une durée de trois jours à trois mois, se rabattent sur le «j’aime beaucoup mon putter». Autant dire se résignent à un putting médiocre… et compensent sur un autre registre, celui de la déclaration d’amour ! Et il en va à peu près de même pour le geste au putting : n’ayant aucun moyen de savoir ce qui va ou ne va pas dans son geste, sauf défaut flagrant que pourra lui signaler son pro, le golfeur change régulièrement son geste, ce qui, on s’en doute, n’arrange pas l’affaire s’agissant d’un mouvement dont le caractère répétitif, comme celui d’une signature, est, répétons le, essentiel. Ainsi, la quête du Graal se poursuit sans fin…, et dans le brouillard, pour le plus grand bonheur des marchands de rêves… et de putters.
Or, il existe une solution très efficace. Celle mise au point par le Docteur Christian Marquart, neurologue et physicien allemand de très haut niveau qui, après avoir étudié pendant plus de 15 ans le putting de plus de 200 golfeurs du Tour européen, (ça c’était en 2007, maintenant c’est beaucoup plus) a mis au point, non seulement le remarquable système d’analyse Sam Putt Lab, référence absolue en la matière, mais aussi la méthodologie permettant de tirer des batteries de données qu’il permet d’obtenir les règles d’optimisation du putter, et, plus encore, celle du putting efficace pour chaque golfeur.
Titulaires de la certification Sam Putt Lab Instructor, niveau 3, la plus élevée,délivrée par le Docteur Marquart, avec une formation tant chez lui, en Bavière, que chez nous, au Pecq, ou encore en stage aux Etats-Unis, ces règles, et ces méthodes, complémentées par ainsi que l’apport inestimable de Phil Kenyon, nous les appliquons, chez GOLF N SWING, depuis plus de 17 ans, avec un succès qui ne se dément pas. Et cela nous a permis d’améliorer spectaculairement le putting de plus de 1500 golfeurs.