Un sport difficile

D’après un dicton anglais, l’homme ne peut trouver la vraie sérénité que lorsqu’il a décidé d’abandonner définitivement le golf…Et quel jeu, en effet, entraîne-t-il  plus de stress que le golf ?D’abord, il y a ces quatorze clubs. Pensez donc, déjà le ping pong, avec une raquette, ce n’est pas si facile, alors le golf… avec ces 14 « raquettes », aux  surfaces minuscules , emmanchées au bout de bâtons, comme disent nos amis canadiens, de plus d’un mètre de long, et auquel on fait parcourir près de 15 mètres pour frapper une balle ridiculement petite, avec , si possible, toujours la même vitesse, le même angle horizontal, au degré près, le même angle vertical.Et puis il y a le terrain, jamais le même, Une balle posée sur un genre d’allumette évasée, de l’herbe rase, de l’herbe épaisse, du sable, de l’herbe aussi rase qu’un tapis de billard, et des obstacles à n’en plus finir… Et puis les gens qui vous regardent. La honte qui s’abat sur vous après un drive qui part juste dans les fourrés, à droite du tee de départ, l’impatience perceptible des golfeurs qui vous suivent, la hantise du hors limites avec le bois 3 au deuxième coup, l’appréhension de sortir un long fer, l’angoisse du sable, on en prend trop , et la balle vous nargue, 15 centimètres plus loin, pas assez, et elle part, comme une fusée sur le tee de départ du prochain trou, d’où il faut piteusement tenter de revenir… Quant au putt, là c’est le sommet ! A 40 centimètres du trou, pour le par, voir le birdie, la terreur s’empare de vous, le sol va s’ouvrir sous vos pas, et tout ce monde (en général au plus deux personnes..)  , qui vous regarde. Non vous ne pouvez pas, vous ne devez pas le rater…, et pourtant…Retour au club house. Chacun panse ses plaies. Se promet de faire mieux la prochaine fois. Décide d’acheter la dernière série dont le partenaire qui joue beaucoup mieux lui a vanté les mérites. Feuillète un magazine de golf où on lui assure, graphiques et termes techniques à l’appui qu’avec le nouveau driver « brûlant » de la marque il ira 11,89 plus loin, et toujours droit, et se prend à compter ses économies en vue de l’achat de ce énième driver. Pense peut-être, rarement, à prendre des leçons (qui en fait la publicité , des leçons ?). Ou décide… d’abandonner le golf. Et croyez-nous cela est fréquent, et se comprend.

Or, partout où l’expérience a été tentée, l’expérience montre qu’il est possible d’améliorer de façon spectaculaire son jeu, et son plaisir, de deux façons parfaitement complémentaires : améliorer son swing par une pratique régulière appuyée sur l’accompagnement d’un bon enseignant, et  se faire faire un ensemble de clubs entièrement personnalisés, en fonction de sa morphologie, de sa forme physique, de son aptitude au sport, de son niveau, de son swing, qui est unique, et de ses objectifs.

Certes, on peut toujours acheter des clubs standard d’une bonne marque et se les faire « fitter », c’est-à-dire d’en faire vérifier les lofts et les lies et de les ajuster, autant que faire se pourra, ce qui n’est pas toujours le cas,  régler la longueur et la taille du grip. Cela sera toujours mieux que de ne rien faire, mais le résultat restera  très éloigné de celui que l’on pourra obtenir avec un ensemble monté « brique par brique » en partant de zéro, si ce n’est de l’analyse du golfeur.

Mais la vrai solution, pour ceux qui recherchent sérieusement l’efficacité et le plaisir maximaux, est le sur mesure par lequel non seulement chaque club sera réglé en longueur, lie, loft, shaft, grip, équilibre,  mais où l’ensemble des clubs sera harmonisé en moment d’inertie (équilibre dynamique , par opposition au réglage standard en swingweight qui est un équilibre statique ne répondant pas au plus près à la mécanique du swing), en hauteur constante des poignets à l’adresse (True Length Techn ology), et pour les meilleurs golfeurs, en fréquence des shafts et en arrête, grâce à la technique de la FLO « Flat Line Oscillation » ( oscillation linéaire à plat). Le golfeur sérieux recherchera aussi, avec le clubmaker professionnel qui dispose d’outils spécifiques à cet égard l’ensemble de clubs qui correspondra le mieux à son jeu, et qui pourra, souvent, comprendre plus de quatorze clubs à interchanger, en fonction de la saison, des conditions de jeu, du terrain et de la saison.

Le coût d’un tel ensemble ne devrait  pas être supérieur à celui d’une série standard de marque grand public. En effet, les bons clubmakers utilisent des composants de qualités hors pair, pour lesquels il n’existe rien de tel que les budgets de marketing pharaoniques mis en œuvre par les marques diffusant des produits de masse, ce qui fait que,  dans le sur mesure, vous payez le club maker,  et non le train de vie des joueurs du Tour …

Alors, si vous en avez vraiment assez de ne pas mieux jouer, si vous avez peur sur les départs, peur des hors limites, peur dans le sable, peur au putting, et qu’il vous arrive d’envisager d’abandonner le golf , allez voir un bon club maker, il pourra , peut-être, vous tirer d’affaire, ne serait-ce, parfois, qu’en vous conseillant, avant de changer de club , d’aller voir un bon pro…

Et n’oubliez pas, c’est la physique, la mécanique, et non la magie,  qui régissent le fonctionnement de ces outils, et notre souhait et de vous aider  à mieux comprendre comment, au travers d’un matériel véritablement adapté, votre confiance ,  et votre efficaciré,  peuvent progresser dans des proportions étonnantes,  pour  plus de plaisir dans ce sport et ce jeu merveilleux.

 Bonne lecture !