Devant la fin évidente de toute innovation technologique aux effets significatifs, nonobstant les rodomontades de certains fabricants, et le succès croissant, depuis des années des artisans clubfiteurs-clulmakers professionnels qualifiés indépendants, il n’est de lieu où l’on vend des clubs de golf qui ne disent faire du « fitting ».
Mais qu’en est-il exactement ?
Car ce fitting magasin que l’on appelle de plus en plus volontiers de « l’essaying », et qui permet, parfois, de « trouver », des clubs adaptés, parmi ceux que l’on aura essayés, est bien loin du fitting professionnel.
Alors comme s’interroge cet article paru dans le numéro de mai / juin 2024 du magazine FAIRWAYS , quel est
LE VERITABLE INTERET DU FITTING ??
Dans cet article, on relève que, d’après l’auteur de l’article, le fitting va conduire à :
- Changer les paramètres de ses clubs : longueur, lie, loft, grip, shaft et sa flexibilité ? Mais alors, le poids, et l’équilibre, ça ne compterait donc pas, alors que ce sont des données essentielles et aux effets marqués ?
Quant à la flexibilité, qu’est-ce que cela veut dire ? Comment est-elle mesurée et à quel (s) endroit(s) ? Car un shaft a non seulement un flex, et un poids, mais aussi un profil. Et de cela on ne parle pas. - Ajoutons que le lie à un impact non seulement sur la vitesse de la balle, mais aussi sur sa trajectoire, ce que l’on semble ignorer.
Il est aussi écrit qu’il convient de :
- optimiser l’angle de décollage pour « un meilleur taux de spin et une meilleure vitesse de balle ». On aurait pu penser que c’était pour obtenir la distance optimale par rapport à la vitesse de swing du golfeur. Mais encore faudrait-il commencer par déterminer quelle serait cette distance optimale, pour chaque golfeur, en fonction de ses capacités athlétiques et de sa vitesse de swing.
- taille du grip, oui, bien sûr, mais il est nécessaire de l’apréhender sous la main droite, et sous la main gauche…
Puis on nous précise que :
- « un fitting devient indispensable pour « trouver » , pour le golfeur, le club le plus adapté à son niveau , à sa morphologie, à sa fréquence de jeu, pour être « le plus performant possible ». Chez GOLF N’ SWING on ne « cherche » donc, dans l’espoir de trouver. On détermine, par une méthode rigoureuse et précise comment parvenir à l’optimum pour chaque golfeur, et pas qu’en fonction de son niveau et de sa morphologie, mais aussi, de ses capacités physiques, athlétiques, et de son swing, puis par une démarhe rationnelle, on détermine détermine les caractéristiques optimales de chaque club du sac, et on les assemble, en les harmonisant autour de ces caractéristiques
- Faut-il, pour autant « tester un maximum de têtes , un maximum de shafts, et un maximum de combinaisons » ?
Ca, c’est de « l’essaying », encore, qui conduira le golfeur à aller vers les clubs qui lui vont le mieux, ou le moins mal, parmi ceux qu’on lui aura fait tester , et non ceux qui, intrinsèquement, lui permettront d’atteindre l’optimum visant , en fonction des caractéristique morphologiques, physiques, athlétique et du swing de chacun, et par une démarche rationnelle, et non une « recherche » parmi une grande quantité de têtes et de shafts, à déterminer quelles seront les têtes, les shafts, les grips et les caractéristiques optimales de chaque club du sac, du driver au putter. Puis à valider par les tests ces caractéristiques et assembler chaque club en conséquence, tout en s’assurant de l’harmonisation de ces clubs du sac entre eux via, notamment, leur équilibre (moment d’inertie) et les mouvements des shafts dans le swing, notamment leur oscillation linéaire.
Et, à ce sujet, il faut savoir que ce qui compte le moins , par exemple, pour un driver, ce n’est pas sa tête (tous les fabricant savent en faire de bonnes voire d’excellentes) , mais le bon réglage de chacune de ses caractéristiques : loft, lie, angle de la face, longueur, poids du shaft, profil du shaft, équilibre, et grip, soit plus de 1.5 millions de combinaisons… Et, pour les fers, après le choix du modèle de tête qui plait, en esthétique et contact, et qui correspond au niveau de tolérance voulu, c’est la même chose, à quoi va s’ajouter , comme indiqué plus haut, l’indispensable harmonisation.
Et ceci n’est possible qu’en partant de zéro, têtes, shafts, et grips, pour aboutir à un ensemble de club parfaitement adaptés à chaque golfeur, et harmonisés entre eux, que le golfeur conservera très durablement, ce que seul un clubfiteur-clubmaker professionnel, indépendant et expérimenté sera en mesure de réaliser.