Le dernier poncif dans l’air !
Les annonces de certaines marques à propos des drivers « Low-Spin », et les commentaires émerveillés des différents chroniqueurs ne vous ont probablement pas échapés.
Mais qu’en est-il vraiment ?
Les drivers dit « LOW-SPIN », dernier agument de vente à la mode, sont ceux dont le centre de gravité est plus près de la face.
Et concrètement, ça fait quoi, ça ?
Et bien, en dehors du fait que cela diminue le MOI de la tête, et la rend donc moins tolérante, avec plus de dispersion latérale sur les coups décentrés, ça fait que, pour les golfeurs, peu nombreux, qui ont une très forte vitesse de swing 105 mph et plus, ET qui ont un relâchement des poignets très tardif, et pour ces golfeurs seulement, il y aura, à shaft identique, moins de « bend », c’est à dire de courbure du shaft vers l’avant à l’impact, et donc, évidemment, moins de loft dynamique, et donc moins de spin loft (écart entre le loft dynamique et l’angle d’attaque) , et donc moins de spin.
On obtiendrait évidemment le même résultat , avec un driver ayant moins de loft, ou avec un shaft au tip (extrêmité la plus fine) plus ferme. Mais encore, moins de spin, moins de spin que quel spin ? Car il faut savoir que le taux de spin optimal varie avec la vitesse de frappe et, en fonction de celle-ci, il peut aller dusimple au double… Alors, on fait quoi ?
Alors, outre l’argument commercial, propre à susciter l’admiration des golfeurs convaincus de ce que le progrès de la technologie est sans fin et prodigieux, et la matière à chroniques pour les rubriques » matériel » des magazines de golf », pour l’immense majorité des golfeurs, les drivers low-spin risquent plutôt d’être source de déconvenue. Qu’importe, ils achèteront le suivant…
Et, pour information les tableaux du spin optimal; en foncton de la vitesse de swing, pour une distance maximale 
