Devant les exceptionnelles performances de Bryson Dechambeau, et le succès croissant des séries longueur unique, en dépit des efforts manifestes d’une majorités d’acteurs du secteur de la production et de la vente de matériel de golf pour contrer cette véritable déferlante ( voir à ce sujet « un fléau ! »), on entend de plus un argument très étonnant : les fers à longueur unique ne seraient efficaces que pour les golfeurs swinguant comme DeChambeau !
Ainsi donc, d’après les détracteurs des séries longueur unique, il faudrait avoir un swing tel que celui de Bryson DeChambeau, assez particulier, il est vrai, pour jouer correctement un fer 7, ou un fer 8 ! Car c’est bien de cela dont il s’agit n’est-ce pas, puisque tous les fers d’une série longueur unique ont les mêmes caractéristiques de longueur, de lie, de poids, et d’équilibre qu’un fer 8 ou un fer 7. A qui veut-on faire avaler une telle ineptie ? Et dans quel but ? Prend-on vraiment les golfeurs pour des demeurés ?
Chaque golfeur a son swing et sa morphologie. Ses fers, qu’ils soient de longueur unique ou de longueurs traditionnelles, doivent être adaptés à ce swing. Et ce n’est certainement pas l’inverse.
Bryson DeChambeau affirme que « …on s’est aperçu qu’il est impossible de reproduire le même swing, avec un fer 3 ou un sand-wedge. Il faudrait tout un tas de compensations de la part du corps. Ça n’a aucun sens ! » Et d’ajouter « Mes fers ont tous la même longueur, le même lie, le même manche et le même bounce. Chacun a 4° degrés d’écart, avec le même grip. Ça a pris beaucoup de temps pour trouver les bons réglages, mais ça marche super bien ! Ça me permet d’avoir à chaque coups la même posture, la même dynamique etc… »
DeChambeau nous parle-t-il de son swing à propos de sa série longueur unique ? En aucun cas, évidemment, car cela n’a rien à voir.
Quant à son swing il découle des principes décrit dans « The golfing machine », par Homer Kelley en … 1969. Et d’après l’auteur, sa méthode permettrait de bâtir un swing beaucoup plus répétitif. Mais à aucun moment, dans ce livre il n’est question de fers à longueur unique ! Et à l’époque Bryson DeChambeau n’était pas né ! On perçoit bien, cependant, sa démarche intellectuelle : rechercher le swing conduisant à la plus grande régularité possible, et utiliser des clubs qui, eux aussi, contribueront à cet objectif. Et c’est ce que permettent les fers à longueur unique.
Terrible vérité, pour les marchand de rêves qui ne vivent que du renouvellement continuel par les golfeurs de leur matériel !