DAIWA, DES SHAFTS VRAIMENT MAGIQUES !

Posted on 18 Fév, 2024

Sans aucun doute de fort bons produits. Comme , à peu près, tous les autres.

Et, ce qui fera la différence, sera la meilleure démarche marketing susceptible de convaincre le plus grand nombre de golfeurs naïfs, toujours à l’affut de remarquables réalisations esthétiques  et d’explications pseudo technologiques mais qui, dans la pratique, ne changent  rien ou très peu de choses.

Ainsi des shafts Daïwa, avec la  « CarbonTechnology » censée apporter « une performance optimale, en terme de légèreté, de résitance et de translmission d’énergie, tout en minimisant la dispersion latérale, et le spin excessif. Ca alors !

Mais reprenons ce que da¨wa nous dit :

– « une performance optimale en terme de légèreté ». Allons bon ! Optimale pour qui ? Certains golfeurs seront mieux avec des shafts très légers, mais pour d’autres, ce sera un perte de sensation et un source marquée de dispersion. Alors, on fait comment ?

– « performance optimale » en terme , aussi, de « transmission d’énergie ». Tiens donc ! Revoilà  Un des poncifs le plus éculé et le plus absurde à propos des shafts. Les shafts sont inertes et ne transmette en aucun cas l’énergie. L’énergie qui compte est celle produite par la vitesse de frappe dans la balle, et le golfeur produira plus ou moins de vitesse à l’impact, en fonction de l’adaptation du shaft, de son poids (pas nécessairement le plus léger), de son flex, à la poignée, son profil, tout au long de sa portée,  son torque,  et aussi de la longueur et de l’équilibre du club joué. Alors, Dawa veut-il nous faire croire  que ses shafts, aussi intrinsèquement bien fabriqués soient-ils, avec des composants aux noms  propres à impressionner le consommateur,  amélioreront la performance de n’importe quelle golfeur ? Ben voyons !

– la » minimisation de la dispersion latérale » ? Sur un robot, oui, à la condition que ces shafts n’aient pas d’arrête, comme, par exemple, les TPT, mais est-ce bien le cas ?  Et, quoiqu’il en soit, cette amélioration  pourra être obtenue, toujours sur un robot, à partir du montage des shafts , en oscliffation linéaire  , FLO (Flat Line Oscillation), ce que  tout clumaker expérimenté saura réaliser. Et si le test est fait par un golfeur, et non par un robot, ce qui sera déterminant pour réduire cette dispersion, sera le bon réglage du cub et des paramètres évoqué plus haut, par rapport à chaque golfeur, pris individuellement, à ses capacités, et  à son swing,

– quant au « spin excessif », encore une affirmation, certes à la mode actuellement, mais  sans aucun sens. En effet à chaque vitesse de frappe correspond un spin optimal. De plus, le spin est la résultante, outre la vitesse de frappe, du loft dynamique à l’impact,  de l’angle d’attaque, et du point d’impact sur la face du club. Alors, il fait comment, le shaft, à lui tout seul, pour optimiser  ça pour chaque golfeur ?

Mais félicitons quand même Daïwa pour sa connaissance exceptionnelles de toutes les ficelles marketing dans le monde des clubs de golf